Il y est, sur la vague
Jouissant des marines alizées
Il les surfe tour-à-tour, souffles et marées
Enrôlé.e.s sous sa planche
Il est comme ça, cador indéfloré Prêt à mouiller L’eau froide ou tempérée, n’a pour lui aucun secret Il y est nait, décidé sans orgueil d’y mourir
Même pas peur des ces monstres Qui par surprise pourraient attaquer De leurs dents sanguinaires
Ses muscles dorés
Il domine Puissant
Arqué sous ses tags, fleurs de sel à fleur de peaux
Tatoué par les maîtres
Il y est, du haut de son mur À peine sortie des mers Il virevolte, au gré des vents contournants
Voguant les rugissantes, jusqu’aux plus neutres plaisirs
Je ne l’aime pas Car il est en déséquilibre mon "surfeur" Il ne connait pas l’âme des embruns Il ne connait pas le chant des rouleaux
Il Préside à la grande mare, aux bassins et océans Du haut de sa chaire, il ne fait que réciter de sa morale picrocholine..
(Lao-2017-10-25-Macrolitude)
