Ouvre les, ces lignes pourpres, écrins de velours tissés de vers
C’est là, que s’y trouvent les lianes
Celles qui s’ancrent aux coeurs des pierres
Quêtant de leur âme, aux sols-univers, les fils d’Oriane
À l’abri du Monde, tu sais, elles naissent libres
Baignées par les faisceaux Ondines
Qui s’infiltrent, lueurs, arc-en-ciel des hydres
Échappé des constellations aux aurores-constantines
En ces lieux magiques, aux anneaux magnétiques, résident
Les poésies fanzines aux accents métissés
Les fonnkèr anonymes, façonnés de l’Ovide
Silences arythmés, Pulsars invincibles, aux îles raisonnées
Autant d’usine aux coeurs en ébats Flux de mots silicifiés, lignes magmatisées Rhizomes capillarisés, radicelles ramifiées
S’abreuvant aux métaphores humides du Samsara
Tu es fée de ces terres, Jarre-Djara de Pandora Fécondée des Dieux aux rires fugaces Nommée du delà
Gardienne des maux aux millésimes audaces
Ouvre les si tu veux, ces versets aux écailles coryphènes Carapaces encodées aux symboles du vair Et que fusent les effluves ébènes
Jusqu’aux ronces folies et délices réglisses de ma chaire.
(2020-07-28-Jarre-Djara de Pandora / Lao)
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